| BIENVENUE Au Moyen Age, le bourg de Saint-Martial qui dépendait du diocèse de Limoges est limitrophe à celui de Saint Barbant qui dépendait de Poitiers dont il n’est séparé que par l’antique chemin d’Asnières. C’est ainsi que les deux communes ont été érigées en communes distinctes. Au fil du temps, des constructions vinrent se rapprocher de toute part de cette ancienne limite antique, pour ne former que pour le voyageur distrait un regroupement d’habitations contiguës mais néanmoins singulière. |
La légende raconte...
La légende raconte que saint Martial construisit son église avec l’ermite Barbant. Cependant, celui-ci n’était pas content. Il habitait le pays depuis sa naissance et il avait, en premier, commencé à l’évangéliser. L’emplacement choisi par Martial pour construire son sanctuaire était justement l’endroit que Barbant avait repéré. Martial comprit son mécontentement: “tu resteras sur ton territoire. Ton église s'élèvera à côté de la mienne. Monte à la cime du clocher et lance ton marteau aussi loin que tu pourras. À l'endroit où il tombera, tu bâtiras ton église”. Le marteau tomba à l’endroit où s’élève maintenant l’église de Saint Barbant. Texte de Paul LAVERGNE, Récits de l’ancien temps. |
FOCUS Les édifices religieux possédant une crypte en Haute-Vienne sont au nombre de six et l'église de Saint-Martial en fait partie. Sous le sanctuaire existe une crypte liturgique, sans autel. On y acccède par un escalier en pierre. Elle prend jour par trois étroites ouvertures, en plein cintre et observe le même plan que le choeur situé juste au dessus. A quoi pouvait-elle servir ? Lieu de culte ancien, édifice antérieur, voie de pèlerinage ou simple nécessité pour rattrapper la déclivité du terrain ? D'énormes pierres taillées la composent. Des éléments sculptés (débris de chapiteaux, modillons) apparaîssent en saillie laissant penser qu'il pourrait s'agir d'élèment remployés d'une église antérieure. Les fouilles de 2004 ont permis la découverte au centre de la crypte d'une fosse arrondie en pierre tendre, creusée à même le sol, au fond de laquelle sourdait continuellement une eau claire. Le fond est resté en l'état, aujourd'hui les bords sont maçonnées jusqu'au niveau du sol. Quelle pouvait être la signification de la présence d'une fontaine sous le sanctuaire ? Avait-elle un caractère sacré, avait-elle une réputation miraculeuse, faisait-elle l'objet de pèlerinage ? Le mystère reste entier... |
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